"Rejoignez le club de Journalisme !" Criait une exitée dans le hall... [LIBRE]

Fiamma avait bien planifiée sa campagne de recrutement pour le club de journalisme. Des centaines d’affiches qu’elle avait elle-même dessinées, des affiches très moches, soit dit en passant, mais, à ses yeux, c’était de fabuleuses œuvres d’art. Des centaines d’affiches qu’elle collait dans tout l’établissement, tous les 100 mètres, vous vous retrouviez nez à nez avec n grand « Le club de Journalisme recrute ! » et malheur à qui voudrait les enlever, car, Fiamma est Fiamma et ce n’était pas un imbécile n’ayant pas le moindre goût artistique qui allait l’empêcher de recruter des membres pour le fabuleux club de journalisme dont elle était –soit dit en passant- la présidente depuis le premier jour de la rentrée. On se souvenait encore du moment où un jolie métisse Italo-japonaise était arrivée dans la salle du club l’année dernière et avait crié quelque chose aux quelques personnes présentes à ce moment quelque chose qui devait ressembler à : « Je suis Fiamma Rondine, 1-B, je veux m’inscrire au club ! » Par la suite, elle avait été très efficace et avait même réussit à ramener au travail des membres fantômes dont on avait oublié jusqu’à l’existence.

Bref, cette année, l’ancien président qui était en troisième année avait finis ses études et personne ne s’était vraiment opposé à ce que la jeune italienne reprenne le flambeau… Peut-être aurait-il mieux fallut. C’est ainsi que nous retrouvons Fiamma, occupée à recouvrir le panneau d’affichage du hall de sublimes affiches à la gloire du journal :

Spoiler:

Sans prêter la moindre attention à un désagréable individus qui voulait absolument virer un des prospectus pour pouvoir placarder son affiche qui proclamait « Rejoignez le club de physique quantique (niveau supérieur) C’est trop l’éclate » Heureusement pour le désagréable individus, notre imbécile heureuse de Fiamma était de bonne humeur, ainsi, elle prit l’affiche de ce désagréable physicien quantique et la colla en dehors du panneau de liège où étaient sensée tenir toutes les annonces, elle fit de même avec le grand base-balleur et la petite président du club d’arrangement floral, ainsi, tout le monde était content ! Ou du moins selon le point de vue de Fiamma.

Une fois ses affiches affichées, l’italienne passa à la suite de son plan de propagande pro-journalistique : montant en haut de l’escalier, histoire de surplomber tout le hall qui grouillait de premières années indécis ou perdus. De la haut, qu’allait-elle faire ? Donner du boulot en plus aux femmes de ménage bien sûr ! Oui, elle avait imprimé environs trois cent exemplaires de tracts (qui étaient des répliques de l’affiche en plus petit : la moitié d’une feuille A4, soit, un format A5) qu’elle jeta dans le hall en plusieurs fois, accompagné de nombreux confettis qu’elle avait découpés elle-même (aidée de quelques membres du club qu’elle avait retenus de force quand même…) Dans du papier coloré. Cette pluie de petit papier était un ravissement pour les yeux, qui ferrait sans doute un gros coup de pub pour le club ! (C’est du moins ce que la présidente espérait très fort…) Mais ce n’était pas tout ! Une Fiamma motivée vas jusqu’au bout de son plan, c’est donc armée d’un mégaphone qu’elle cria dans le hall :

« -Le club de journalisme recherche des membres, mes petits anges en caramel ! Pas besoin d’avoir de l’expérience, la curiosité et la débrouillardise suffisent ! […] Rejoignez le club de Journalisme, petits lapins roses ! »

Très ridicule comme discours, je vous l’accorde, mais, elle appuyait ses paroles d’un sourire éclatant , elle y tenait, la petite Rondine à son club. Elle finit avec un peace sign enthousiasme, d’ailleurs, elle avait encore les deux doigts en « V » quand on lui tapota sur l’épaule, vive comme l’éclaire (et un peu sans réfléchir ?) Fiamma se retourna vivement, trop peut-être, car elle percuta violement celui qui l’interpelait…

« Whouaille ! La vache ! »

Elle porta ses deux main à son front, sans vraiment se demander qui elle avait percuté et s’il (ou elle ?) allait bien….

Comme dans toutes les écoles, les élèves de Nemis étaient bruyants, ils parlaient avec entrain, riaient, s’interpellaient. Et moi, au milieu de toutes ces personnes, j’étais un inconnu. Je ne connaissais strictement personne. Bien que je ne sois pas fan d’une compagnie nombreuse, le fait d’être seul me mettait un peu mal à l’aise. Depuis que j’étais arrivé ici, je n’avais pas ouvert de nombreuses fois la bouche. Juste pour me présenter à l’arrivée, guère plus.

Aujourd’hui, la malchance m’accorda une migraine épouvantable qui me faisait serrer les mâchoires. Autant dire que j’étais vraiment de mauvais poil : j’avais l’impression que ma tête allait exploser et le bruit que faisaient les autres élèves n’arrangeait pas les choses. J’avais besoin de trouver un endroit frais et calme, où je pourrais être seul et me reposer un peu. Je marchais donc vers le hall pour pouvoir sortir et trouver un coin convenant à mes désirs. A chaque fois qu’un élève parlait un peu trop fort près de moi, des pulsions me donnant envie de lui briser la mâchoire m’assaillaient. Mais je devais garder mon calme. Ce n’était pas parce que j’étais le Number X des Chess que je pouvais me permettre d’attaquer un innocent un peu trop bruyant.

Je me devais d’être discret et ne rien laisser paraître de mes pulsions brutales. J’avais enfin atteint le hall, mon but était presque atteint. Enfin ! J’allais enfin pouvoir être au calme ! Mon crâne me donnait l’impression d’être aussi lourd qu’un éléphant, comme s’il allait exploser d’une seconde à l’autre.



Se fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Comme si crier ne suffisait pas, la jeune fille qui avait scandé cette phrase était armée d’un mégaphone. Elle le faisait exprès ou quoi ?! Je perdis tout mon sang froid. D’un pas rageur, je m’approchais de cette fille aux cheveux bleus-verts par derrière. Réprimant l’envie de lui briser la nuque, je posais le plus calmement possible ma main sur son épaule.

J’aurais peut-être me manifester avant cela, car la fille fut apparemment surprise. Elle se retourna si brusquement qu’elle me percuta de plein fouet. Je me sentis basculer en arrière et j’eus l’heureux réflexe de reprendre mon équilibre. Comme si le choc de la percussion l’avait balayé, mon mal de tête avait disparu. Heureux miracle ! Mais se n’était pas pour autant que ma mauvaise humeur était partie elle aussi. D’un air furieux, je me redressai pour paraître plus grand et jetai un regard furieux à la fille qui se tenait devant moi les mains sur le front :


Soulagé de ma colère à travers ce cri, je finis d’évacuer mon trop plein d’émotion :


Voilà. C’était finit. L’orage était passé. Je retrouvai mon état habituel et me sentis un peu gêné de mettre emporter comme cela.

Wouaïe aïe aïe ! Décidément, ça ne fais jamais de bien de percuter de plein fouet une innocente personne… Fiamma resta les mains collées au front et les yeux brillants de larmes de crocodiles (une tactique qui est généralement conseillée pour amadouer les professeurs méchant ou un probable surveillant qui aurait voulu lui faire nettoyer le hall…) Cependant, l’attaque Moe ne semblait pas pouvoir fonctionner sur l’énergumène qui lui faisait face. Ce dernier semblait passablement énervé car il était en train de lui crier dessus qu’elle était une tarée et qu’elle aurait pu s’excuser… Certes, elle voulait bien, mais elle n’en avait pas eu le temps… Ou, si ! Elle avait eu le temps, mais elle était déjà occupée à souffrir en mode « Petite fille attendrissante » Enfin bref, la jeune Italienne ôta ses mains de son font rougis par le coups et détailla longuement celui qui lui faisait face : un peu plus grand qu’elle, brun, yeux noisette… Relativement passe-partout mais pas repoussant. Ha ! On lui avait demandé quelque chose, c’est vrais… Fiamma frappa dans sa main avec son poing tout en laissant sortir un « Ha ! » quelque peu déplacé. La brune commença à tâter son propre corps à travers son uniforme, à regarder dans ses manches avant de sortir un pansement d’entre ses seins.

« Tu veux… Un pansement ? »

Fi’ tendit le sparadrap à l’inconnus, puis une idée fusa dans son cerveau : Et si ce jeune homme qui se tenais devant elle était là pour rejoindre le club ?! Transformation : Fiamma n’était plus la douce jeune fille gênée d’avoir balancé un coup de boule dans un parfait inconnu, mais la présidente du club de journalisme ! Des étoiles se mirent à briller dans ses yeux et, sans la moindre pudeur, elle attrapa les deux mains du garçon et les secoua vivement.

« Toi ! Tu est en première année, c’est ça ? Je suis Fiamma Rondine, enchantée ! Tu… »

Elle avait maintenant lâché les mains de sa malheureuse victime et le tenait maintenant par les épaules, yeux dans les yeux, les siens brillants d’espoir. Ce première année (ça se voyais à son uniforme…) serait sa première proie ! Certes, être pris pas les épaules par une inconnue bruyante en plein hall n’était sûrement pas très agréable, si cela se trouvait, ce jeune homme qui paraissait avoir son age ou peut-être un peu plus était timide et n’appréciais pas ces « marques d’affections », mais pour Fiamma, ce n’était pas ce qui importait le plus.

« Tu es intéressé par le club de journalisme, mon colibri ?! »

Ça y est, voilà que cela la reprenait, cette manie de donner des surnoms à tout ceux qui croisaient sa route… Une personne ordinaire se dégagerait sûrement et s’éloignerait en la prenant pour une folle, mais, la question était : ce jeune homme était-il une personne ordinaire ?

{Depuis quand j'ai les cheveux bleu-vert moi ? 8D}

[HRP: C'est toujours libre non? ^^]

Armée d’une camera, la jeune dernière année, qui, sans son uniforme de 3ème année, pouvait très bien se faire passé pour une première année de par sa petite taille, parcourait le hall d’entrée. A cette heure ci, il y avait foule à cette endroit, et la jeune membre du club d’art scénique tenait à immortalisé le maximum de visage grâce à l’option photo incluse dans son appareil vidéo. Ce n’était pas vraiment pour son club qu’elle fessait cela, mais pour sa petite collection personnelle, et personne n’avait besoin de savoir cela. Bien sûre, Kaori ne filmait les gens comme une tarée sortie de l’asile. Se fessant toute discrète et petite, elle fessait attention à ne bousculer personne et à ne pas se faire remarquer, et elle saluait les gens qui la remarquaient, et s’excusait auprès de ceux qui semblaient irrités par sa présence (ceux là étaient peu nombreux). Kaori ayant une apparence naturellement innocente, personne ne se souciait de sa camera. Et puis… Les autres lycéens qui circulaient dans le hall fessaient plus attention à une folle de service, debout au sommet d’un escalier, qui criait dans un mégaphone comme une timbrée qu’à elle.

La folle en question semblait tout droit sortit d’un dessin animé et n’avait pas vraiment sa place, selon l’avis de Kaori, dans une académie aussi prestigieuse que Nemis… C’est à se demander comment elle avait fait pour ne pas se faire arrêter pour tapage sur la voix publique jusqu’à maintenant. La folle se mise à crier un discours si fort qu’il en devint incompréhensible, puis à jeter des missiles en papiers sur tous les étudiants du hall. Kaori, qui se trouvait qu’à quelque mètre en dessous d’elle, se reçu une bonne poignée de petits confettis dans les yeux. Ses confettis étaient si petits qu’ils entrèrent sous les paupières si fragiles de la jeune fille, lui piquant horriblement les yeux.

- Ah ! Mes yeux ! Ca me fait mal !

Sous la douleur et aveuglé, Kaori perdit le contrôle de corps. Elle se mise à courir dans tout les sens, et bien sûr se cogna sur des gens et sur les murs. Lorsqu’elle percuta un mur, ses mains s’y agrippèrent et arrachèrent au passage des affiches qui y étaient posées, et se fut pareil à chaque fois qu’elle se cogna à un mur. Mais, pour une raison tout à fait inconnue… Il s’avéra que les seules affiches qu’elle arracha (accidentellement), étaient celles les plus mises en évidence sur les murs, c'est-à-dire les affiches du club de journalisme… Bien sûr, la pauvre aveuglée ne pouvait pas voir les dégâts qu’elle causait. Toujours avec les confettis sous les paupières, sa caméra accroché à son poignet par une sangle, et courant dans tout les sens dans l’espoir de trouvé de l’aide, elle se mise à monter les marches de l’escalier, et arrivé au bout… PAFF !!! Elle se cogna dans quelque chose qu’elle renversa, et tomba par terre… Par terre ? Pas tout à fait… Quelque chose (ce qu’elle venait de renverser) avait amortit sa chute. Quelque chose de mou… Hum… Ah ! C’était la folle de tout à l’heure ! Kaori venait de lui rentrer dedans et de l’écraser sous son poids (plume), mais la lycéenne, toujours aveuglée par les confettis, ne pouvait pas voir cela. Elle sentit tout de même qu’elle était tombée sur quelqu’un, au sens propre du terme, et qu’elle devait l’écraser. Alors elle se releva en vitesse et s’inclina plusieurs fois pour s’excuser.

- Je suis désolé… Excusez-moi de vous avoir bousculé… Je suis vraiment désolé…

Les confettis qui étaient encore sous les paupières de Kaori commencèrent à irrité gravement ses yeux qui devinrent rouge. Et les larmes coulèrent toutes seules de ses yeux. Il fallait vraiment que Kaori trouve quelque chose pour enlever ses confettis.

- C’est à cause de cette folle qui a crié tout à l’heure… Elle m’a balancé ses machins au visage, et j’ai je-ne-sais-quoi dans les yeux… Ca pique et ça me fait mal… Vous pouvez m’aider s’il vous plaît ?

[Kai ? Plus là ? =O]

La jeune Fiamma continuait d'envoyer des confétits et des tracts sur la foule, tout en cultivant un sourire digne d'une pub de Freedent, la première impression compte beaucoup pour appâter des membres disait-elle... Certes, son image de marque n'était pas grandiose aux yeux de tous, mais, qui sait, peut-être y auras il une recrue de rêve capable de comprendre toutes les subtilités du discours de l'italienne, cette année ? Elle baissa là tête pour regarder l'endroit où était collées ses affiches... Non ! Ciel ! Fiamma ouvrit grand la bouche et mit ses mains sur ses joues pour pousser un cris silencieux, non, elle n'allait pas hurler pour ça, ménageons notre voix. Bref, elle était en train d'imiter à la perfection le personnage central du tableau « Le Cri » de Skirk, quand une petite fille aux longs cheveux noirs était visible ment en première année, vu sa taille (mais, difficile d'affirmer quoi que ce soit, elle n'avait pas son uniforme) la bouscula voire même plus, la fit tomber. Quelle était mignonne, qu'elle était moe ! Que des oreilles de chat lui irait bien ! Ha... ça n'allait pas bien ? Les yeux de la pauvre petite étaient rouges comme si elle s'était prise du sable... Elle parlait d'une petite voix toute mignonne, que disait-elle ? Quelle s'excusait de l'avoir bousculée et que tout cela était arrivé par la faute de « cette folle qui à crié tout à l'heure » Fiamma se demanda un instant qui était cette folle... Ne cherchez pas, la jeune fille à beau avoir des résultats excellents en cours et des déductions fantastique quand le problème l'intéresse, il faut vous dire qu'il n'y a qu'un pas entre le génies et la folie... Notre imbécile se contenta donc de caresser la tête de la pauvre petite avant de se rendre compte qu'elle pleurait... Hop ! Coup de génie ! Cette petite avait les yeux irrités, apportez des gouttes pour les yeux ! Elle attrapa un élève par la manche et le pria (lui ordonna était plus juste) de foncer à l'infirmerie trouver un petit flacon de gouttes spéciales. Le pauvre nouveau voulut protester, mais la diabolique présidente du club de journalisme joua du côté follement mignon de la pauvre petite à moitié aveugle, tout en chuchotant à l'oreille de l'infortuné larbin les milles façons de le faire souffrir à l'aide d'une perceuse qu'elle pourrait employer en cas de désobéissance. Le malheureux partit tout de suite en direction de l'infirmerie. Fiamma caressa la tête de la presque aveugle en la rassurant.

« Tout va bien ma belle ! Un coursier vient de partir en septième vitesse trouver de quoi guérir tes globes oculaires ! Tien qu'est ce que tu a dans la main, un tract? »

Dans la main de la supposée première année, un bout de papier froissé, déchiré. Sur ce bout de papier l'inscription suivante « ...Koum en sucr... » Un bout d'affiche. Pose théâtrale à l'éxé de la jeune femme ayant perdu son Roméo et découvrant sa tête décapitée au bout d'un pique. Avec une lenteur effrayante propre aux morts-vivants, Fiamma leva les bras et saisit les joues de la petite avant de se mettre à les tirer (gentiment ça ne fais pas trop mal c'est juste pas agréable et ridicule...)

« Haaa ! Mon dieux, ma pauvre enfant pourquoi est tu le diable déguisé en fillette moe ? »

Plus ridicule qu'émouvante cette scène... Et le larbin qui attendait derrière, des flacons de gouttes à la main, que l'on s'intéresse un peu à lui...

[Désolée, réponse tardive...]