Un petit somme ? - Libre -

Megumi entrouvrit ses deux fines lèvres pour pousser un long soupir. C'est bon, elle avait enfin trouvé sa salle.
Du moins, elle était devant la porte, planté comme un piquet, observant
le mécanisme d'ouverture le regard plein de doute. Elle leva sa main,
tremblante d'hésitation, pour saisir la poignée, puis la rebaissa, d'un
geste brusque. Le doute avait saisie son corps entier. Et si, en
entrant, tous ses camarades de classe s'apercevaient qu'elle était plus
jeune ? 2 ans, ce n'est pas rien, peut-être que son déguisement
d'adulte n'allait pas suffir.
Elle saisie l'une de ses longue mèche de cheveux et la fixa : sa
couleur était bleue, bleue comme... Comme le tissus d'un jean, elle ne
voyait pas d'autre comparaison. Pourquoi avait-elle choisie cette
teinture là ? Ca ne faisait pas du tout naturel. Elle poussa un
grognement nerveux. Qu'est-ce qu'il lui prenait ?
Ca n'avait jamais été dans ses habitudes de douter d'elle même, elle,
qui avait été voir la mafia et échangé ses papiers. Elle avait bien
prouvé qu'elle était déterminé, non ? Alors pourquoi elle n'arrivait
pas à saisir une poignée de porte ?! Elle la reprit, puis la re-lâcha :
Impossible, quelque chose la gênait.
Elle soupira une nouvelle fois en penchant sa tête vers le côté. Elle
observa le couloir : une joyeuse bande de copines composé d'une grande
blonde style russe, d'une petite brune style latino, et d'un moyenne
rousse style écosse, ricannant bêtement, traversant le couloir, dans
leur costume de première année. Et dire que si elle avait n'avait pas
dit qu'elle avait 18 ans, elle serait peut-être avec elles. C'était
stupide de croire qu'on la démasquerai, elle était de nature mature. Et
pourtant elle n'avait pas envis de pousser cette fichus porte. Un
grognement monta dans sa gorge. Limite si elle n'avait pas envis de
saisir son arme cachée entre ses deux seins pour fusiller cette planche
de bois qui servait de porte.
Et puis zut, si son coeur lui disait de ne pas entrer, c'est qu'il
devait y avoir une raison. Elle flancha, et se retourna et observa la
fenêtre devant elle, donnant sur un grand jardin.
"Une petite heure buissonière, ça te dit, Megu' ?" souffla alors une voix dans sa tête. Un petit sourire arqua ses lèvres, et elle quitta le couloir. Puis, arrivée au rez-de-chaussé, elle vit alors la bibliothèque.
Qui allait la blâmer de sécher un heure pour lire ? Cette fois elle poussa vraiment la porte, alla se présenter à la bibliothèquaire qui la rajouta à une liste de membres inscrit. Elle s'aventura dans l'un des couloirs remplie de livre et en saisie un au hasard. Elle s'installa sur une table ronde vide, et commença à lire. Lorsqu'elle eut finit, elle vit qu'elle avait encore quelques minutes pour y aller.
Tout-à-coup, l'envie de fuire la saisie de nouveau, mais sous forme d'un coup de barre énorme, qui trancha. Elle plia ses bras sur la table, et posa sa tête dessus, en se disant qu'elle allait se reposer deux minutes, et y aller.
Seulement dès que ses deux yeux furent fermé, elle plongea dans un sommeil très profond.

Les deux minutes furent bien écoulée, quand elle sentit qu'une main lui avait saisie l'épaule...